Aujourd’hui, qu’est-ce qui donne envie d’être
baptisé ? Pour des enfants, ce peut être papa ou maman, un frère ou une
sœur, un copain-copine, une mamy… Pour des adultes, ce peut être un mari ou une
épouse, un enfant… il n’y a pas de règle, on y pense et un jour l’occasion se
présente. (On peut dire pareil : qu’est-ce qui peut permettre à une
personne seule de rejoindre l’Eglise, sinon un voisin ou voisine qui l’invite
d’abord chez elle puis 2 ou 3 autres, un jour ils iront ensemble. Ils sont
nombreux à attendre que nous soyons cet intermédiaire avant de rejoindre la
grande assemblée. Le synode s’offre comme un moyen.)
Mais à chaque fois, comme pour Samuel, c’est d’abord
le Seigneur qui appelle quelqu’un par son nom.
L’histoire du jeune Samuel éclaire ce qui se passe
pour Mélina et Marie-Victoria, et chacun peut y retrouver son histoire.
Comment ?
Le jeune
Samuel dort. Il n’a jamais entendu Dieu
Lui parler. Une fois, Dieu l’appelle : Samuel ! Il va voir le prêtre
Eli : Tu m’as appelé, me voici !- Je n’ai pas appelé, mon fils,
retourne te coucher. 2e fois, 3e fois. Eli comprend que
c’est Dieu qui appelle Samuel : S’Il t’appelle, tu diras, Parle, Seigneur,
ton serviteur écoute.
Mélina et Marie-Victoria, et beaucoup d’entre nous,
enfants, jeunes, adultes - Jésus vous appelle, Il est là, Il a besoin de
vous pour aimer ; vous commencez à lui répondre, mais votre cœur est
encore endormi, vous ne savez pas comment Lui prêter l’oreille. Vous avez
besoin d’être guidées : c’est le rôle de vos parents, aidés par l’éveil à
la foi, le catéchisme, comme nous avons tous besoin d’aînés dans la foi,
d’accompagnateurs spirituels, pour discerner les appels du Seigneur, comprendre
les signes qu’Il nous envoie.
Nous en avons des exemples : Eli guide Samuel,
Jean-Baptiste montre Jésus à ses disciples ; ceux-ci sont attirés par Jésus
et ils passent du temps avec Lui, puis André lui amène son frère Simon à qui
Jésus donne le nouveau nom de Képhas-Pierre.
Aujourd’hui, nous sommes tous appelés par Dieu, nous
avons tous une vocation : à écouter ce que Dieu veut nous dire, combien
nous comptons pour lui ; à suivre Jésus, passer du temps avec Lui, entrer
dans son intimité ; à le faire connaître ; à agir avec Lui pour aimer
comme Lui.
Aujourd’hui cet appel prend la forme de l’appel du
Pape, relayé par nos évêques vis-à-vis des migrants et des réfugiés :
accueillir, protéger, promouvoir, intégrer, sont 4 aspects de notre devoir de
fraternité, pour ne pas nous résigner aux milliers de morts parmi les déplacés.
Accueillir, c’est-à-dire élargir les voies d’accès
légales en France. L’Eglise s’y engage déjà. Pour concilier la sécurité chez
nous et pour eux. Et accompagner leur chemin d’intégration.
Protéger, c’est-à-dire respecter la dignité de
toute personne, particulièrement les jeunes migrants mineurs non accompagnés.
Promouvoir le développement humain intégral des
migrants, pour qu’ils apportent leur contribution à toute la société,
particulièrement par l’accès au travail, dès les premiers mois, l’apprentissage
du français et la compréhension de notre société.
Intégrer, par un discours et un regard honnête
sur leurs motivations, la présentation positive de ceux qui leur montrent de la
solidarité. Nous lançons un appel solennel aux chrétiens pour s’engager sur
l’une ou l’autre de ces priorités.
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