mardi 11 juillet 2017

Homélie du 14ème dimanche ordinaire

En montagne, c’est tjs impressionnant d’apercevoir au loin notre point de départ : nous étions là-bas !
Eté : temps pour se poser, voir d’où l’on vient, qui nous sommes aux yeux de Dieu. Auj nous sommes renvoyés à notre baptême. Vous rappelez-vous la date ? Comment le vivez-vous ?
Dimanche dernier, notre évêque a ordonné un diacre permanent et un prêtre à Montargis, dans notre Secteur des Religieux sont à notre service, l’une d’entre nous se demande si le Seigneur l’appelle au Couvent, chaque samedi se célèbrent des mariages, l’Ecole de prière pour les jeunes EPJ fait le plein actuellement. Quel est le point commun entre tous ? Le baptême.
St Paul dit : Notre baptême nous a plongés dans la mort du Christ pour ressusciter avec lui et  passer avec lui de la mort à la vie. Les modalités de cette vie en Christ sont  extrêmement variées, selon notre âge, dans le mariage ou le célibat, dans la vie consacrée comme laïque ou religieux-se en communauté ; certains baptisés reçoivent un ministère à la suite des Apôtres (évêques) qui se choisissent des collaborateurs, diacres, prêtres. Mais notre 1e vocation est de mettre en œuvre notre baptême, enracinés en Christ et fraternels.
Qui est le plus saint : le servant d’autel, le boulanger, la mère de famille débordée, la Sœur dans son couvent, le prêtre, le pape ? Il n’y a pas de vocation plus sainte que l’autre, pas d’état de vie plus saint qu’un autre, nous sommes tous appelés à la sainteté, à vivre selon l’Esprit du Christ. Ex : où est-ce plus facile de se supporter : en couple, en famille, en entreprise, en communauté religieuse ? La fraternité est partout un défi.

Aujourd’hui Jésus nous invite l’imiter par deux attitudes :
   La louange. Jésus jubile devant son Père qui se révèle aux tout-petits. Ce n’est pas tjs facile de commencer par se réjouir de ce qui est bon dans les autres ; est-ce que nous ne pensons pas d’abord : ah oui, MAIS…Qui sont les petits ? Ses disciples, les humbles, ceux qui ne prétendent pas tout savoir, ne cherchent pas à justifier leurs choix même politiques, financiers, moraux.. , acceptent de s’interroger, usés de fatigue à force de se donner, qui pleurent devant la violence faite à ceux qui fuient la misère… On les trouve chez les riches comme chez les pauvres, dans tous les pays.
Seigneur apprends-nous à te bénir d'abord pour ceux que nous rencontrons.
L’humilité et la douceur ne sont pas la mollesse, mais le propre de ceux qui se méfient d'eux-mêmes , de leurs réactions spontanées, de leur incapacité à se maîtriser ou à s'exprimer autrement que par la violence et l'écrasement de l'autre. Si partout régnait, comme dans la prophétie de Zacharie, le refus de s'imposer par la force, la paix ne serait pas loin.
Quand deux bœufs sont attelés et reliés par un joug de bois, ils se partagent la charge, même si l'un est plus fort que l'autre.
Seigneur Jésus, les chantiers sont nombreux auxquels tu nous appelles dans le monde et dans l'Eglise. Notre Evêque nous les rappelle dans sa feuille de route pour le Synode.
Donne-nous l'humilité et la force de croire que du neuf est possible, et d'y consacrer les forces que tu nous as données, selon la vocation qui nous est propre, car alors nous portons ton joug.
Avec toi il devient facile et léger.
14e dimanche A







































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