Nous avons des
missionnaires parmi nous, de l’amour de Dieu, du Cœur Sacré de Jésus : ils ont
porté en Afrique et sur d’autres continents l’appel de Jésus : J’ai soif de toi, viens. Le Frère Lionel
arrive de Papouasie, nous l’aurons une autre fois. Alors j’ai pris des visages
que l’actualité met en avant. Ils ont tout donné pour le Christ, dépassant sans
cesse les frontières. Demandons-nous, non pas ce que nous avons fait, mais ce
que nous pouvons imiter d’eux aujourd’hui.
Saint Paul VI, canonisé
dimanche. Vu à la 4e session du concile Vatican 2. Il a laissé le
vent de l’Esprit pénétrer dans l’Eglise, l’Eglise se fait conversation avec le
monde, (Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes sont
ceux des disciples du Christ), a fait le 1er voyage hors de Rome
(Terre Sainte)
Saint Oscar Roméro : cf.
la tapisserie de 1990 de Pedro Esquivel, la marche des martyrs du Christ en
Amérique latine, tous âges et conditions, j’en ai connus en Haïti.
Assassiné en pleine
messe pour être la voix des sans voix au Salvador. Père Claude Séjourné,
d’Orléans, à la fin curé à Beaugency, parti à Mexico, à la paroisse française,
soucieux de porter l’évangile dans les Milieux Indépendants, chefs
d’entreprise, cadres, hauts responsables, ici et là-bas.
Père Bernard Chambrin,
de Pithiviers, ouvrier avec les ouvriers, conscient que les pauvres sont
présence de Jésus au milieu de nous, nourri par la Mission de France à Puiseaux
; son frère Pierre est allé aider la mission en Uruguay.
Michel Flatet, m’a appris
le métier d’aumônier MRJC, pour que les jeunes réalisent leur vocation (cf.
synode à Rome), trouvent les mots pour dire leur foi.
L’évangile médité l’a
conduit à être facteur, maçon, agent de nettoyage dans les centrales
nucléaires, puis à Gien, tout dévoué aux sans-papiers.
J’en connais bien
d’autres, pères et mères de famille, religieux, jeunes donnés à fond ; des
Mères Teresa, il y en a des quantités et en tous pays…
Tous sont animés d’un
double amour : l’amour du Christ et l’amour de leurs frères et sœurs opprimés,
dans des situations inhumaines. Ils auraient pu choisir une vie tranquille,
chercher les meilleures places comme Jacques et Jean, penser à leur propre
avenir, mettre de côté.
Quand Jésus appelle
quelqu’un, c’est d’abord pour lui : J’ai soif de toi, viens.
Puis pour l’envoyer
partager sa soif d’être aimé : va vers ton frère, ton voisin, ces jeunes du
collège, ces pauvres dans tous les continents. Pour
eux je me donne jusqu’au sang versé. J’ai soif d’eux, viens offrir ta vie avec moi,
pour eux.
C’est bien de prier pour
la mission et participer à la Collecte pour les Eglises les plus pauvres. Mais
notre rôle, quelque soit notre âge, n’est-il pas de témoigner de notre foi, là
où nous sommes. Chaque homme et chaque
femme est une mission.
Le Pape François aux
jeunes a dit : « Ne pense
jamais que tu n’as rien à apporter et que tu ne manques à personne. Beaucoup de
gens ont besoin de toi. »
Seigneur, fais-nous devenir
disciples-missionnaires avec la force de ton Esprit.
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