Même si nous ne
partons pas en vacances, il flotte dans l’air comme un désir de faire une
pause, changer d’air, de rythme, se détendre, se retrouver soi-même. Bonne
nouvelle : Dieu ne part pas en vacances ! Il nous accompagne avec
deux cadeaux : la paix et la joie.
La paix soit
avec toi, la paix soit avec vous. Jésus nous le redira dans l’eucharistie. La
paix de l’âme car sans elle pas de vraie détente du corps, et la paix du corps,
car sans repos suffisant, on ne peut soigner sa vie intérieure, la nourrir de
ce qui l’apaise, et nous rendre disponibles à l’écoute du monde et des autres.
Isaïe promet la
paix aux exilés de Babylone revenus dans leur Jérusalem dévastée, la paix en
abondance, comme un torrent qui déborde. Pensons aux Chrétiens en Irak ou les Palestiniens qui cherchent
leur maison sous les ruines, aux enfants privés de papa ou de maman, aux
familles défigurées. Osons affirmer avec délicatesse, que le Seigneur est un
Dieu de consolation, qui porte un soin maternel aux rescapés.
En voyage, en
pèlerinage, en visite, osons demander la paix du Seigneur dans ses sacrements,
dans la prière conjugale ou familiale.
Pour donner
cette paix, le Seigneur a besoin de nous. Vous allez voir : les deux mois
d’été ne se passeront pas sans que tous, quel que soit notre état, nous ayons
l’occasion de favoriser la paix, ou la réconciliation !
Mieux que cela.
Pour cette tâche délicate, le Seigneur nous envoie deux par deux : pour
nous épauler, être plus crédibles et convaincants, ne pas nous attribuer les
mérites. Demandons-nous : qui mon deuxième, en plus du Seigneur ? Et
s’il nous demande de ne rien prendre avec nous, c’est pour être plus
disponibles à l’écoute plus qu’à parler, à recevoir plus qu’à donner, à
partager le quotidien et à nous mettre en route ensemble.
Sachons aussi
que celui qui a besoin de cette paix peut la refuser. Il doit pouvoir devenir
libre sans nous.
Deuxième
mot : la joie. La joie soit avec toi - la
joie soit avec vous.
La joie de voir
que le Seigneur agit, que sa Croix est féconde, comme dans la vie de Saint
Paul, non par l’intensité de la souffrance, mais par la force de l’amour.
Réjouissez-vous
quand vous voyez quelqu’un devenir meilleur, la fraternité en actes, l’accueil
de l’étranger se faire réciproque, quand la Parole de Dieu, à travers vous
peut-être, a été efficace. Et dites-le !
Mais
réjouissez-vous surtout d’être dans le cœur de Dieu, choisis pour cette
mission.
Le pape
François le répète : Ne nous laissons pas voler la joie de
l’espérance !
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