1. Que fait Jean Baptiste : il est celui
qui montre Jésus du doigt, par sa parole et ses actes : C’est lui l’Agneau de
Dieu, je vous en ai parlé, si je baptise c’est pour qu’il soit manifesté, j’ai vu
l’Esprit descendre sur lui, j’ai vu, je rends témoignage : c’est lui le Fils de
Dieu. Toute sa personne, son style de vie, est tendue vers cette manifestation
de Jésus.
Jésus est-il le centre de notre vie de
baptisés, plus important que nous-mêmes, notre référence, notre ami, notre
guide, notre lumière, qui habite nos prières, même en famille?
2. Jean Baptiste répète : Je ne le
connaissais pas. Etonnant pour un cousin ! Mais, guidé par Dieu, il
a besoin de le découvrir sous un nouveau
jour, habité par l’Esprit Saint, en qui il plongera tous ceux qui seront
baptisés en son nom.
Et nous, connaissons-nous vraiment Jésus ?
Si nous donnions à chacun un papier pour répondre à la question de Jésus : pour
vous qui suis-je ? Certains seraient bien embarrassés, et nous aurions des
réponses fort différentes. Nous avons besoin de nous laisser instruire par lui dans
la prière, par la méditation de sa parole, par des temps de formation et de
retraite. (J’invite tous les retraités, encore plus les nouveaux, à profiter de
la journée organisée par le MCR là-dessus le 7 mars).
3. Celui sur qui tu verras l’Esprit
descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint. Nous avons été
baptisés, c’est-à-dire plongés, dans l’Esprit Saint qui est l’Amour du Père et
de Jésus son Fils. Saint Paul nous appelle Eglise de Dieu, rendus saints et
appelés à devenir toujours plus saints, en vivant de l’amour de Dieu comme des
fils et filles et comme des frères à la manière de Jésus. De là notre joie, notre confiance totale en Dieu, notre
dignité et notre responsabilité. En particulier, celle de témoigner.
Moi j’ai vu et je rends témoignage : c’est
lui le Fils de Dieu.
Qui montrera du doigt le Fils de Dieu à
nos contemporains, si ce n’est les baptisés que nous sommes ? Comment ? En
étant cohérents le plus possible entre ce que nous croyons et ce que nous
faisons, entre ce que nous célébrons en Eglise et ce que nous donnons à voir à
l’extérieur.
(Ex ) J’ai entendu : «Ma copine Juju vient
au Caté, alors je veux aller au Caté. » Cela veut dire que Juju, en disant ce
qu’elle vit au caté, donne envie à sa copine d’y venir. Un témoignage qui se répercute
même sur les parents.
La journée du Migrant et du Réfugié est
aussi l’occasion de mettre en œuvre notre baptême, grâce à notre pape. Il y a
un an, il invitait les paroisses et communautés religieuses de toute l’Europe à
accueillir une famille de réfugiés. Cette année il attire notre attention sur
les mineurs trois fois en danger : parce que seuls, parce que étrangers, parce
que loin de leurs proches. (Dans le Loiret : 300 d’après Education Sans
Frontières).
Ce soir nous avons l’occasion de nous
mettre à leur écoute, grâce à Junior. Il était prof de maths au Congo Kinshasa
; réfugié en France, en attente de papiers, accueilli avec le réseau Welcome dans
une famille d’Ingré, il a accepté de donner son témoignage.
Contrairement à ce que j’ai lu dans le
journal, cela nous donne peut-être envie d’afficher partout sur nos façades : «
100% citoyens – 100% fraternels » ?
Dans le silence, écoutons le Seigneur nous parler.
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