1. Dans la 1e lecture, Moïse
dit au peuple d’Israël avant son entrée en Terre Promise :
Souviens-toi de la longue marche que tu as
faite pendant 40 ans dans le désert. Le Seigneur te l’a
imposée pour te faire passer par la
pauvreté et t’éprouver : allais-tu garder ses commandements,
oui ou non ? Et s’il faisait la même chose avec vous ?
Il était si facile d’oublier qu’au temps
de l’épreuve, de la pauvreté et de la difficile traversée
du désert, Dieu a multiplié ses bienfaits
pour assurer la survie et le bonheur de son peuple.
Il est si facile d’oublier que l’ESO a
commencé dans le jardin d’un presbytère que des
bénévoles ont labouré pour en faire un
terrain de terre battue. Quand on voit la belle salle et les
équipements d’aujourd’hui !
Il est si facile d’oublier qu’au départ,
c’est un homme d’Eglise qui a voulu mettre en application l’évangile de Jésus,
ce Jésus qui a partagé le pain et donné sa vie pour le salut du monde.
Donner aux jeunes ruraux l’occasion de
sortir de l’isolement et du seul travail, les faire
expérimenter les 3 valeurs du basket :
solidarité, fair-play et l’intégration : ce sont autant de façons
de se rappeler que l’homme ne vit pas
seulement de pain mais de tout ce qui sort de la bouche du
Seigneur. Viser non seulement la
compétition et être les meilleurs – encore qu’arriver 4e en
Nationale 2, c’est fabuleux ! moi qui n’ai
approché que le niveau régional en volley à Neuville, j’en
ai une petite idée – mais dépasser les
frontières d’origine et d’opinion, porter
en même temps le
souci des jeunes handicapés, voilà ce qui
est évangélique .
Merci donc à Dieu pour tous les
commencements où il refait sa création avec nous ; pour tout
ce que nous avons reçu, non pas comme un
dû, mais comme un cadeau, disons lui merci avec
gratitude et humilité.
2. Deuxième harmonique : Le pain que nous
rompons à la suite du Christ à son dernier
repas (le cœur de la messe), n’est-il pas
communion au Corps du Christ ? Puisqu’il n’y a qu’un seul pain, la multitude
que nous sommes est un seul corps. (St Paul)
Or, j’ai lu sous la plume du président : L’ESOB
est une entité, un Tout qui nous relie à notre
village, par ses valeurs sportives,
humaines, éducatives.
L’apprentissage est parfois long avant de
faire équipe et ne pas jouer solo. Mais la victoire n’est le fruit que d’une
forte unité, où chacun se donne à fond, avec des talents différents qui se complètent.
D’où la 3e harmonique.
3.Le pain que je donnerai, dit Jésus, c’est
ma chair donnée pour la vie du monde.
J’ai lu ou entendu : Le rayonnement du
club est dû à l’implication et au dévouement des licenciés ou non et aux
nombreux bénévoles… On cite beaucoup Philippe Rouilly : il a consacré tout son
temps libre, avec gentillesse, diplomatie et modestie.
Cela nous renvoie à un épisode de la vie
de Jésus. A Jérusalem, Jésus regarde les gens déposer leur offrande dans le
tronc du Temple. Il dit : « Vous avez vu ? Les riches mettent de grosses sommes
prises sur leur superflu, mais cette pauvre veuve, avec sa petite pièce, a mis
tout ce qu’elle avait pour vivre. Evidemment Jésus parle en même temps de lui.
Car bientôt il va donner toute sa vie pour que les hommes deviennent vraiment
des frères, enfants du même Père.
C’est ce que nous célébrons aujourd’hui,
dans le St Sacrement. A chaque messe Jésus Christ nous communions au Corps
livré et au Sang versé du Christ, par lequel Il nous donne en abondance l’Amour
de Dieu plus fort que le mal et la mort.
Il nous fait devenir un peuple à la vie
donnée et au sang versé pour le bonheur de tous.
Un conseil : n’attendez pas le 70e
anniversaire pour vous en nourrir. Vous risqueriez de mourir
de faim !
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