Voici un évangile rassurant pour
tous ceux qui ont du mal à croire en Jésus ressuscité.
Croyants, pas pratiquants ? Quels
croyants sommes-nous ? Des jumeaux de Thomas quand il dit : je veux des preuves ? En tous cas,
Jésus le prend au sérieux, puisqu’il va au-devant de lui : Avance ton doigt,
vois mes mains, avance ta main, mets-la dans mon côté. Mais il ajoute : cesse
d’être incrédule, sois croyant. Et Thomas fait le plus bel acte de foi : Mon
Seigneur et mon Dieu. Jésus ajoute, à notre intention et ceux qui viendront
après nous : Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
- Peut-on croire sans voir ? Peut-on
croire sans agir ? Nous croyons sur le témoignage pas seulement de croyants,
mais de personnes crédibles, qui mettent en œuvre leur foi, que leur foi fait
vivre. St Jean ne parle jamais d’avoir la foi, mais de croire. La foi n’est pas
un objet que l’on trouve, possède, perd, c’est un acte, une démarche active et
risquée, toujours à renouveler, comme aimer son conjoint se renouvelle chaque
matin. Alors je vous le demande, êtes-vous en train de croire, comme vous allez
l’affirmer : Je crois en Dieu. Et sur quoi se fonde notre foi ? Sur les
Ecritures et le témoignage de ceux qui mettent leur confiance en Dieu.
- Que voit-on dans St Jean ? Que le
Seigneur se manifeste de manière habituelle dans le rassemblement des disciples
le premier jour de la semaine, i.e. le lendemain du sabbat, devenu le Jour du
Seigneur, Dies Domini, le Dimanche. Ils
ont peur, le contraire de la foi, Jésus est mort, on n’a plus
d’espérance, tout est fini, on n’y
croit plus, comme nous parfois, mais ils sont réunis pour le repas en mémoire
du Seigneur. Alors ils découvrent que Jésus est là, avec les marques de sa crucifixion,
au milieu d’eux. Les amis, faites-vous tout votre possible pour faire
communauté physiquement, le samedi ou dimanche, célébrer l’amour du Seigneur
vainqueur de la mort, vous nourrir de sa vie, préparer son retour ? Sans chercher
de fausses excuses…
- On veut bien croire, mais à cause
de quoi ? IL faut bien s’appuyer sur quelque chose.
Ecoutez ce que nous a dit une des
adultes baptisées samedi soir à la Veillée Pascale : J’ai toujours cru en Dieu
mais sans savoir comment l’exprimer. Le jour où une amie s’est fait baptiser,
j’ai découvert que c’était possible pour une adulte. J’ai été réceptive à
l’appel du Seigneur. (C’est le Seigneur
qui fait signe, la foi est un don. A chacun de l’accueillir librement). La
communauté chrétienne m’a ouvert ses portes, m’a entourée et accompagnée. Dans les nombreuses embûches sur mon chemin,
le Seigneur a toujours été plus fort en renforçant ma foi. J’ai eu le désir
d’être chrétienne, de rejoindre cette belle communauté, vivre dans la lumière
que le Seigneur veut pour tous, laisser le mal derrière moi et avancer vers
Jésus, lui qui souhaite le bonheur pour tous.
Est-ce qu’on ne retrouve pas là le
même témoignage que donnent les premiers croyants dont parlent les Actes des
Apôtres En voyant vivre les Apôtres, des
hommes et des femmes s’attachent au Seigneur, sont guéris de leur mal ; ils se
réunissent d’une même cœur, leur façon de vivre est une annonce. Avec la force
de l’Esprit, premier acteur de la mission de l’Eglise, ils répondent à la
mission que le Seigneur leur a donnée : La paix, soit avec vous ! La paix
intérieure par la réconciliation, qui conduit à la joie.
Frères et Sœurs, êtes-vous
(sommes-nous) en train d’annoncer, pas votre comportement, qu’il est vivant
Celui qui était mort, que la vie a vaincu la mort ? Etes-vous en train de
croire en Jésus qui remet debout ceux qui sont courbés, sans espérance,
enfermés dans les impasses de leur existence ?
Voulez-vous devenir de plus en plus
croyants au Christ ressuscité ? Passez aux actes : Tenez bon à le rencontrer
présent dans l’eucharistie, vous nourrir de sa Parole et de son Corps livré, à
venir recevoir l’Esprit Saint et continuer d’inventer les formes de sa mission
; car il veut, qu’en tous lieux, chacun
puisse avoir la vie en son nom.
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