Relevons quelques moments de la Passion de Jésus dans
lesquels nous pouvons nous sentir concernés.
Cela commence par le repas de la Pâque, dont nous
faisons mémoire à chaque eucharistie, à chaque Messe. Jésus, tu dis : La main
qui me livre est à côté de moi sur la table.
Et moi, je tendrai la main tout à l’heure pour
communier à toi. Est-ce que ma main, ou
ma langue, ne me sert pas aussi à te trahir, trahir une parole, trahir un amour donné ?
Pierre jure de te suivre, même en prison ou à la mort.
Aussitôt après, il te renie, trois fois. Comme moi Seigneur, je me croyais
fort.
Tu poses sur lui ton regard, plein de compassion. Sur
moi aussi, Seigneur.
Tu me connais : trop fier, violent, égoïste,
méprisant. Tu connais ton Eglise, trop sûre d’elle. Ton regard me dit : Je ne
te condamne pas. Répare, va, et ne pèche plus.
Je retiens trois paroles de toi, Jésus :
- Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe.
Mais, non pas ma volonté, mais la tienne.
- Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils
font.
Jésus, ta Croix est la preuve la plus forte où se
dévoile la tendresse et la miséricorde de Dieu. Qu’elle retourne mon propre
cœur, pour accepter ton pardon, et donner le mien.
- Père, entre tes mains, je remets mon esprit.
Comme Jésus, me voici pour faire ta volonté.
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