Désormais, vous pourrez retrouver toues les infos du secteur sur le site :
https://catholique-ouest-orleans.fr/
Site des paroisses St Loup d'Ingré, Notre-Dame de la Nativité d'Ormes et St Liphard de Bucy
Désormais, vous pourrez retrouver toues les infos du secteur sur le site :
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OBJET : faites retraite avec les Jeunes de Kephas grâce à l'horloge de prières !
Nous avons une très bonne nouvelle à vous annoncer : le 11, 12 décembre une vingtaine de jeunes de KEPHAS, l’aumônerie de l’enseignement public de notre secteur, qui vont recevoir la confirmation, vivront une expérience de retraite !
Le thème choisi est « J’ai confiance en toi ! ».
A travers le visionnage du film Intouchables, les jeunes découvriront que pour chacun d’eux il y a une place dans notre Église, la nécessité d’avoir une communauté qui les soutienne et que Jésus leur fait confiance et les accompagne tout au long de leur vie. Il s’agit d’un moment important pour la vie spirituelle de ces jeunes.
Pour cela, il est nécessaire de les accompagner par la prière ainsi que l’équipe d’animateurs qui portera cette retraite.
Pour nous aider, nous vous proposons une chaîne de prières, une « horloge de prières ». Vous serez les sentinelles qui veillent pour le salut du monde et la bonne réussite de la retraite.
Le Seigneur nous fait confiance, portez-nous dans vos prières. Le Seigneur a besoin de sentinelles qui veillent pour le salut du monde.
Père Giuseppe
"85 paroissiens du Secteurs ont rejoint dimanche dernier l'équipe des jeunes de l'Aumônerie pour unir leur voix au temps de louange.
Méditation du 24 octobre 30ème dimanche ordinaire
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Bartimée, dans sa détresse et sans doute dans sa foi, crie sa
souffrance et son espoir au passage de
Jésus. C'est un peu comme une bouteille à la mer. Il n'a rien à perdre
Bartimée. On voudrait bien le faire taire tant ses cris écorchent les oreilles
des bien-pensants. Jésus n'est pas insensible à ces supplications qui viennent
du coeur de la vie de cet aveugle. Et Jésus ouvre les yeux de Bartimée... Oui,
mais il fait plus encore, il fait de Bartimée un disciple, un missionnaire qui
ne va cesser de chanter la gloire de Dieu et de son Envoyé Jésus. Les cris de
Bartimée représentent pour nous le cri du monde, le cri des hommes de ce monde.
Sommes-nous attentifs à ces cris? Nous avons entendu les cris des victimes des
abus de tout genre. Nous laissons-nous toucher et allons-nous vers ces victimes
pour les écouter, les aider, leur permettre de trouver une place dans la
société, dans l'Eglise dans un long temps de guérison? Nous entendons les cris
de celles et ceux qui ont faim de pain, de reconnaissance, de partage. Les
entendons-nous vraiment et quelle suite leur donnons-nous?
Bartimée, c'est l'image du monde, des hommes qui crient leur détresse
et leur peur et qui, en même temps appellent au secours. Que savait-il de Jésus
qui passait, Bartimée? Il avait déjà une foi débordante. Il interpelle Jésus
comme s'il le connaissait depuis toujours: "Fils de David, Jésus, prends
pitié de moi!" Quelle reconnaissance! Pour Bartimée Jésus était déjà le
Messie annoncé, le Sauveur du genre humain. Et Bartimée ne sera pas déçu car
Jésus s'arrête et lui donne ce qu'il a de plus précieux. Il lui donne la vue,
il lui donne de voir cette belle création dans laquelle il évolue. Quel cadeau!
Savons-nous, chaque matin nous émerveiller devant le lever du soleil, les
couleurs qui habitent notre terre, les personnes tellement belles et bonnes que
nous rencontrons? Savons-nous danser de joie devant la beauté de la nature et
devant l'extraordinaire humanité que nous formons. Diverse et belle, elle nous
donne des soeurs et des frères à aimer. Loin de tous nos masques imposés par la
pandémie, les visages épanouis nous disent la grandeur de Dieu en son humanité.
Jésus aime l'humanité et ceux qui la composent. Son regard est
bienveillant. "Que veux-tu que je fasse pour toi?" "Rabbouni,
que je retrouve la vue." Et si nous posions les questions comme Jésus les
pose! si nous posions à nos frères et soeurs cette question: "Que
voulez-vous que je fasse pour vous? Que voulez-vous que l'Eglise fasse pour
vous?" Au lieu de partir de nous, de l'église, si l'on partait vraiment
des besoins exprimés par les gens, est-ce que notre Eglise ne retrouverait pas
une place de choix? Est-ce que notre Eglise ne serait pas alors vraiment image
du Christ? L'Eglise, dans cette lutte contre les abus, est bien obligée de se
dire qu'elle a failli, qu'elle n'a pas été image du Christ. Non pas seulement à
cause de la faute d'un certain nombre de personnes. Nous sommes pécheurs et
nous le savons bien. Mais à cause d'un système qui a permis ces abus parce que
l'Eglise ne voulait pas montrer ses failles. Elle se voulait pure et claire
alors que des turpitudes se perpétraient en son sein. Nous ne pouvons que
souhaiter aujourd'hui que cette même Eglise fasse place à tous ceux qui crient
sur le chemin et qui mettent leur espoir dans le salut qu'elle peut apporter,
celui de Jésus Sauveur, mort sur une croix par amour pour tous et ressuscité
d'entre les morts pour nous donner une vie qui ne finit pas.
Regardons notre monde avec des yeux dessillés, ouverts, un coeur
aimant et bienveillant. Donnons leur vraie place aux pauvres, aux petits, aux
marginalisés. Accueillons le formidable don que sont les femmes et des hommes
prêts a se donner, prêts à apporter une pierre à l'édifice. Il y a certainement
bien des richesses cachées, des vocations à faire naître et grandir. Qui aurait
pensé à Bartimée, cet aveugle? Jésus lui a donné cette chance de le suivre et
de devenir son missionnaire.
Oui, notre Eglise peut être belle si tous ceux qui se croient
marginalisés peuvent prendre leur place et témoigner. Oui, l'Eglise peut être
belle si elle laisse Jésus lui ouvrir les yeux. Oui, elle peut être une maison
sûre pour tous si elle accepte la vérité qui rend libre et heureux.
Homélie du 29ème dimanche ordinaire 17 octobre 2021
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S'il en était besoin, les évènements de l'Eglise, ces dernières
semaines, nous ont rappelé combien il fallait que l'Eglise se réforme et en
profondeur. Elle qui tenait parfois le haut du pavé est tombée de haut en
regardant de près le rapport de la CIASE. Et l'Evangile d'aujourd'hui vient à
point nommé. Il nous rappelle que l'Eglise ne peut être que servante. Elle ne
peut donner des leçons puisqu'elle a montré combien elle pouvait être elle-même
pécheresse, combien elle pouvait éprouver les plus pauvres, les plus petits
parmi nous. Donc elle ne peut donner de leçons péremptoires comme elle a eu
tendance à le faire. Mais elle doit se rappeler qui est son Maître et comment
il est venu sauver le monde. Il s'est fait vulnérable, petit enfant. Il nous a
sauvé en prenant la place de serviteur et sa mort pour nous sauver a été le
partage dans le pire des supplices comme les brigands et ceux qu la société
rejette. Aujourd'hui la question est posée: "L"Eglise accepera-t'elle
de prendre la place du serviteur dans cette humanité ? Acceptera-t'elle de
prendre le tablier pour panser les plaies de cette humanité?"
"Pour être premier, il faut servir!" J'ai devant moi l'image
du Père Abbé d'un monastère lavant les pieds de ses frères à l'entrée du
réfectoire. Ce n'est pas du folklore. C'est un geste profond qui montre qu'il
est le Père de ses moines et qu'il est donc le serviteur. J'ai entendu un Père
abbé qui a donné sa démission et qui se prépare, après quelques mois de
solitude , à revenir comme simple moine dans
son monastère. Il soulignait combien le Seigneur l'avait surpris le jour
de son élection et quel choc il avait pu ressentir. il était simple moine et
tout à coup, il devenait le Père. Il fallait tout apprendre, et de la gestion
d'un monastère, et du service qu'il devait rendre à chacun de ses frères. Et
maintenant, après ces longues et nombreuses années, il fallait réapprendre à
devenir un simples moine. J'ai été frappé par la sincérité de cet homme. Il a
pris soin, pendant une trentaine d'années de ses frères. Aujourd'hui il
continue sa vie monastique dans la prière, le silence, le service humble et
pauvre.
SERVIR! Oui, l'Eglise que j'aime, c'est celle qui a mis son tablier de
service de l'humanité maltraitée, humiliée, avilie parfois, toujours en quête
du salut en Jésus-Christ. Nous avons l'habitude de nous signer, de faire sur
notre corps ce signe de la croix, signe du service gratuit que le Christ a
offert à l'humanité. Ce signe de la croix est notre emblème. Mais cette croix
est devenue signe d'un amour total: "Il n'y a pas de plus grand amour que
de donner sa vie pour ceux qu'on aime." Le Christ, le premier-né de toute
créature," a voulu nous montrer un chemin, lui le serviteur souffrant pour
toute l'humanité. Ce service de l'humanité lui a coûté la vie. Et aujourd'hui
encore des hommes, des femmes sont capables de donner leur vie pour que
d'autres vivent. Nous le voyons chez ces missionnaires qui décident de rester
dans des situations très dégradées et qui risquent la mort pour le peuple
qu'ils sont venus servir. Nous l'avons vu avec les moines de Tibhirine et les
martyrs de tant de pays où la haine était présente partout.
Nous-mêmes, nous sommes engagés pour que notre Eglise devienne de plus
en plus servante et pauvre. Il nous faut
passer par le dépouillement. Le Christ est pauvre et nu sur la Croix. Et il
nous l'a dit: "le disciple n'est pas au-dessus de son maître." Le
service de l'humanité et le service de Dieu se confondent. Soyons de celles et
de ceux qui n'ont pas peur d'être simplement serviteurs. En ce moment débute à
Rome un évènement qui concerne toute l'Eglise, le Synode sur la synodalité dans
l'Eglise. L'Eglise doit se remettre en cause. Elle doit se réformer et elle ne
se réformera pas sans nous, sans la participation croissante des laïcs, des femmes
en particulier. L'Eglise n'est pas d'abord une hiérarchie bien huilée, mais un
peuple où chacun a une place et où les décisions sont collégiales. Faisons en
sorte qu'à notre petit niveau ce soit déjà le cas. Prenons notre part de
l'animation de nos communautés et soyons missionnaaires dans le monde.
Pour être de l'Eglise, il faut apprendre à SERVIR! AMEN!
Et si nous prenions le temps de mieux nous nourrir culturellement et spirituellement ?
Les mois passés confinés ont, en effet, mis en relief combien ces thématiques sont des éléments essentiels à nos vies.
RCF vous propose ainsi un programme riche de nouvelles émissions pour cette saison 2021-2022.
Semaine prochaine :
- Les rendez-vous de l'actualité locale sur RCF Loiret - du lundi au vendredi – JOURNAL LOCAL : 7h, 8h et 12h ; FLASH : 9h et 18h10 ; 3 QUESTIONS A : 7h40 et 12h10
- LA BIBLE COMME UNE HISTOIRE : la nouvelle émission qui retrace l’histoire sainte en récits pour les petits et les grands - Mercredi à 18h45 et dimanche à 17h
- BONJOUR MONSIEUR LE MAIRE : le retour de l'émission inaugurée pendant le confinement qui tend le micro à un maire du Loiret - Jeudi 9 septembre à 18h13 et vendredi 10 septembre à 11h30
- FENETRE OUVERTE : le retour de Mgr Blaquart - Samedi 11 septembre à 11h45 et dimanche 12 septembre à 9h
- L’AGENDA DE PIAO : les idées de sorties du week-end - Vendredi 10 septembre à 12h20
Nous célébrerons le 23ème dimanche du temps ordinaire :