Le sacrement des malades était célébré au cours de cette Messe.
Chers amis qui demandez
le Sacrement des Malades, merci d’être
là, au milieu de notre assemblée. Votre
présence nous rappelle que l’attention
privilégiée des personnes en fragilité fait partie de la mission de l’Eglise, et donc de
la responsabilité de chacun des chrétiens, et non de quelques-uns qui seraient
des spécialistes.
Vous nous rappelez que
ce Sacrement des Malades n’est pas réservé aux personnes en fin de vie, comme
on le disait autrefois quand on l’appelait l’Extrême Onction, mais qu’il est offert
à toute personne de tout âge, qui peut connaître une période de faiblesse, de
souffrance, de fragilité, due à la maladie longue ou pénible, à un deuil, un
accident, au grand âge, ou à la veille d’une opération délicate. Nous pourrions
tous nous retrouver à vos côtés, en train de demander la force de Dieu et sa
lumière.
Il y a des moments où
nous n’en pouvons plus, des situations absurdes ou insoutenables nous tombent
dessus sans savoir pourquoi. Il y a aussi des malheurs dont nous sommes en partie responsables, comme
cet homme qui dit : Je dois subir une opération, je sais, je paie mes 30 ans de
tabac ; ou bien des disputes familiales qui dégénèrent en conflits d’intérêts
où le pardon semble impossible.
En face de tout cela,
que fait le Seigneur ? Il n’oublie
jamais personne, comme on le voit dans la première lecture. Il veille sur ceux
qui crient vers lui. Mais surtout, il envoie son Fils bien aimé.
Ecoutez Saint Jean : Dieu
a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui
croient en lui aient la vie éternelle.
Il insiste : Dieu a
envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par
lui, le monde soit sauvé. Le monde c’est chacun de nous.
Saint Paul ajoute : Dieu
est riche en miséricorde ; à cause du
grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos
fautes, il nous a donné la vie avec le
Christ.
Il nous a donné la vie
avec Jésus, qui a accepté d’être élevé sur la Croix, et qui a fait de ses souffrances
et de sa mort un acte d’amour, pour que nous puissions faire de nos souffrances
et de notre mort un acte d’amour.
Chers amis, n’ayez
jamais peur de regarder la Croix de Jésus.
Lui-même a dit : il n’y
a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. En
regardant Celui qui est élevé et qui est ressuscité, nous vivons de sa lumière
qui peu à peu nous envahit, nous contemplons l’amour inconditionnel de Dieu
pour chacune et chacun de nous.
C’est cet amour qui nous est donné dans chaque sacrement,
le baptême, la réconciliation, l’eucharistie ou la
messe, et le Sacrement des Malades.
Par le signe de l’Huile
sur le front, le Seigneur vous donne sa tendresse, et sa paix. Il calme vos
pensées et vos idées noires.
Par le signe de l’Huile
sur vos mains, il vous donne son réconfort, sa force ; il refait vos liens avec
les autres, il vous relève, il vous prend par la main pour vous faire revivre.
Recevez-le dans la
confiance et dans la joie.
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