Après Saint Jean XXIII, Saint J Paul II,
le pape François sera-t-il- déclaré saint à son tour ? Vous
l’avez vu à Cracovie (JMJ), je l’ai vu à
Rome il y a 10 jours : les habitués disent qu’il y
avait 200.000 personnes place Saint
Pierre. Un homme par lui-même ne peut pas attirer
autant de monde, régulièrement, dans une
ambiance de joie, sans y être forcés
(contrairement à ce qui se passe dans les dictatures).
Il est habité par Dieu. Cet homme rayonne la joie de l’évangile, la simplicité,
la proximité avec ceux qui souffrent, la miséricorde de Dieu. Heureux les
cœurs miséricordieux, ils sont sur le
chemin de la sainteté. Et donc de la vraie joie.
On nous a dit : Le pape se lève à 4h, prie
2 heures le matin, et une heure le soir. C’est
pour cela qu’il renvoie toujours à Jésus
et à son évangile. C’est comme cela qu’il se laisse
traverser par la sainteté de Dieu.
J’ai relu ce qu’il vous a dit lors de la
veillée de prière à Cracovie : il parlait de la peur
des gens dans la guerre, comme la peur des
apôtres enfermés après la résurrection.
Où mène la peur ? à la fermeture, et à la
paralysie qui nous éloigne des autres. Une
autre paralysie nous guette, celle qui
naît quand on confond le bonheur avec un
divan/canapé. Si tu t’enfermes allongé,
avec tes écrans, tu deviens endormi, étourdi,
abruti. Ce n’est pas çela que vous voulez
? (NON) Vous voulez être libres ? (OUI)
Eh bien
suivez Jésus. Jésus est le Seigneur du
risque. (Cf. Heureux les artisans de paix, les
persécutés pour la justice). Il n’est pas
le Seigneur du confort, de la sécurité. Pour le
suivre il nous faut des chaussures, et
même des crampons, pour aller à la rencontre de
celui qui a faim, qui a mal tourné, le
détenu, le migrant, le réfugié.
Jésus a besoin de toi. Quand il nous
appelle, il ne pense pas à nos limites, il regarde
ce que nous pourrions faire. Il te
projette à l’horizon, jamais au musée.
Dans la basilique de Saint Paul Hors les
Murs, à l’endroit où l’on a retrouvé le
sarcophage de St Paul, décapité à Ostie,
nous avons médité le récit que Paul a fait de sa
conversion, son chemin de vie avec Jésus.
(Actes 22) Un témoignage de sainteté où l’on
peut se retrouver : J’ai reçu une
éducation stricte (comme certains d’entre nous). J’ai
fait fausse route en persécutant les
chrétiens (Bcp de saints ont fait fausse
route : Saint
Ignace a fait la guerre, Saint François, Saint
Augustin ont mené grande vie – on peut aussi
persécuter Jésus, notamment en négligeant
notre devoir d’état). Sur le chemin de Damas, le
Christ m’est apparu dans une grande
lumière : Je suis Jésus que tu persécutes. Seigneur
que dois-je faire ? Relève-toi, réagis,
marche. On te dira ce que tu dois faire. Renonce à
ta volonté
et laisse-toi conduire (Nous : par un sage, une femme ou un homme religieux
qui
t’aidera à trouver ta mission). J’ai reçu
le baptême, et sans tarder j’ai annoncé ce que
j’ai vu et entendu de Jésus. (Nous : sans
tarder, vis de ton baptême, porte Jésus dans tes
pensées, écoute sa voix, sers-le dans tes
frères.)
Un saint, c’est comme un vitrail : ça
laisse passer la lumière du Seigneur, mais selon
sa propre couleur. Heureux serons-nous si
notre cœur de pauvre accueille l’amour de
Dieu. Heureux serons-nous si notre cœur
miséricordieux nous pousse à accueillir nos frères
qui ont faim de dignité et de justice.
Heureux, cela se traduit aussi par « En
marche ». Eh bien, cherchons la béatitude
que le Seigneur nous inspire de mettre en
œuvre, maintenant, avec son aide
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