lundi 23 juillet 2018

Homélie du Père Jacques PISSIER - 15 ème dimanche du temps ordinaire - année B - 14 juillet 2018


Béni soit Dieu le Père de Jésus Notre Seigneur, il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit ! Est-ce que ça vous arrive souvent de commencer une journée ou une activité en disant : Béni sois tu Seigneur ? Avec Saint Paul dont nous commençons la lecture suivie de la lettre aux Ephésiens sur 7 dimanches, nous mesurons la chance et la joie d’être bénis de Dieu, choisis, aimés, appelés avec Jésus le Christ dans l’Esprit Saint. Paul nous dévoile le projet de Dieu sur le monde, dans lequel il nous appelle à prendre notre place, c’est notre vocation. Profitons des vacances pour un moment de réflexion, dans un lieu approprié : Vus mon âge, ma situation, en quoi je réponds à ce que Dieu attend de moi ?
Comme Amos, saisi par Dieu pour être son prophète, comme Paul ébloui par le Christ pour aller vers les païens, comme les disciples envoyés en mission par le Christ, nous sommes tous appelés. Non un appel en récompense, au mérite, mais celui d’un Père aimant qui nous fait confiance. Le Dieu immense, créateur nous a choisis, nous a élus avant notre venue au monde ! Votre bébé, votre petit enfant tout neuf, est choisi, aimé personnellement par le Dieu d’amour, pour rayonner (cf. psaume) sa tendresse, son salut d’amour, vérité, justice et paix. N’est-il pas urgent d’en retrouver l’émerveillement, quand certains ne savent que crier leur colère contre Dieu ou l’appeler au secours ? Relisons le chapitre 15 de Saint Jean : Jésus : Je vous appelle mes amis…Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis, pour que vous alliez…

Alors, que devons-nous faire ?
Pour répondre au projet d’amour de Dieu, Jésus aujourd’hui nous donne une seule consigne : Partez, sans rien prendre pour la route. Seulement des sandales aux pieds et le bâton à la main. Comme des pèlerins, comme les Hébreux à la sortie d’Egypte, car il y a urgence à quitter l’esclavage du péché qu’elle représente.
Partez. Jésus ne cesse de partir à la rencontre des habitants des villes et des villages. Les Douze font de même. Et nous, Chrétiens du Loiret, nous répondons à l’appel du Christ quand nous marchons ensemble en Synode, quand nous faisons les consultations et que allons lancer les visitations à la rentrée.
Le Père bénit ce monde, il lui envoie son Fils pour le libérer de tout ce qui l’entrave. Nous n’existons comme baptisés dans le Christ, que pour vivre et annoncer son appel à la sainteté et à la fraternité, avec la force de l’Esprit.
Je connais un jeune garçon qui partait pour Saint Jacques de Compostelle. Un ancien lui a dit : Allège ton sac. Il l’a délesté de  presque la moitié de ce qu’il emportait.
Forts de l’autorité de Dieu et de sa miséricorde, osons partir les mains vides, en ne prenant que le strict nécessaire, prêts à interroger nos certitudes.
Et si j’y pensais en faisant ma valise de vacances ?

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