Soyez dans la joie : le Seigneur est proche.
Frères et sœurs, êtes-vous dans la joie, parce que le
Seigneur est proche ? Certains se disent
: avec tout ce qui nous arrive, des ronds-points encore en jaune, un marché de
Noël frappé en plein cœur et tant de gens qui crient au malheur ! Saint Paul
sait bien que la peur et l’angoisse
peuvent nous envahir, pourtant il répète : soyez toujours dans la joie du Seigneur.
Quelle est la raison de cette
confiance ? Le Seigneur est proche. Comme dit le
psaume : Voici le Dieu qui me sauve, j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. -
Ne soyez inquiets de rien, ajoute Saint Paul. Facile à dire, pas facile à
vivre. Parce que, si la joie chrétienne se reçoit du Saint Esprit, elle est
aussi le fruit d’un combat spirituel, un choix sans cesse renouvelé, celui de
s’en remettre à Dieu dans la prière.
Je vous raconte ce que j’ai entendu dans un Epadh. Un homme confie à l’animatrice
: J’ai peur de la mort. Elle répond : Quand j’ai attendu mou premier enfant,
j’avais peur de souffrir. Je me suis dit : concentre-toi sur la joie qui
t’attend et l’enfant que tu vas mettre au monde. Eh bien je n’ai pas ressenti
la souffrance.
Concentrez-vous sur la joie qui vous attend, sans commune
mesure avec la joie d’aujourd’hui.
Paul dit : En
toutes
circonstances,
priez
et
suppliez
Dieu,
tout
en
rendant
grâce… et la paix de Dieu, inimaginable, vous envahira. Le Seigneur est proche.
C’est alors que nous serons libres de nous-mêmes, pour
contribuer à la venue du Règne de Dieu
sur la terre.
Mais alors, interrogeons aussi Jean Baptiste avec les foules à qui il annonce la venue d’un
plus
fort
que lui
: que devons-nous
faire pour nous préparer à l’accueillir
en
nous
et
au
milieu
de
nous
? Agir comme Dieu : effacer
les
inégalités, rétablir la justice, le respect et la dignité de tous les hommes
qui sont en attente d’un futur, comme les foules au Jourdain.
Que devons-nous faire ?
Que personne
ne
manque
de nourriture
ni de vêtement ; partager sans devenir pauvre, ne pas exiger plus que le raisonnable ; reconnaître un homme
en toute chair, Jésus dira un frère, fils du même Père. La traduction dans les faits est l’affaire de
la politique au sens large, qui engage les responsables et les citoyens et
suppose un dialogue.
Jean-Baptiste l’annonçait, mais nous, nous avons reçu le Baptême dans l’Esprit
Saint. Avec lui, assurés de la présence en nous du Dieu de la joie, nous recevons
la force de résister à la possession, à l’injustice, à la violence.
Que le Seigneur nous renouvelle par son amour, le monde nous attend, il a tant
besoin d’hommes et de femmes de justice et de paix !
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