Vous connaissez la légende du colibri.
Pour éteindre l’incendie de la forêt, il s’active en prenant quelques gouttes
d’eau avec son bec pour les jeter sur le feu. On se moque de lui : Tu crois
que tu vas éteindre le feu ? Mais, mais je fais ma part. Le Pape François
le donne en exemple pour notre engagement écologique. On peut en dire autant de
notre action missionnaire : faisons-nous notre part ?
Regardons Moïse. Dans le combat contre
les Amalécites, sa part à lui c’est la prière, le bâton de Dieu à la main,
pendant que Josué ferraille dans la plaine. Pour ne pas baisser les bras, il a
besoin d’aide, mais c’est Dieu qui donne la victoire.
Et nous ?
Nous avons la motivation, nous savons
que la mission répond à l’envoi permanent de Jésus : Allez dans le monde entier et proclamez l’évangile à toute la création.
Y répondre, ce n’est pas une option pour ceux qui veulent, mais la tâche
obligatoire de l’Eglise. Malheur à moi si
je n’annonce pas l’évangile, dit Saint Paul. Par nature l’Eglise est
missionnaire. Rester tendus vers l’annonce à ceux qui sont éloignés du Christ,
cela devrait travailler notre conscience de baptisés.
Dans sa lettre pour ce mois missionnaire
extraordinaire d’octobre 2019, le pape nous redit : Ce n’est pas d’une simple administration dont nous avons besoin, mais
d’une conversion. Que les habitudes, les styles, les horaires, le langage, et
toute structure d’Eglise mette les fidèles en attitude de sortie, et favorise
la réponse positive de tous ceux auxquels Jésus offre son amitié.
Voilà du concret. Il s’agit pour nous de vérifier que ce que nous
faisons est bien orienté vers l’invitation à la rencontre personnelle du
Christ. Pour cela nous avons les 5
orientations du Synode. Relisons les et offrons au Seigneur le pas que nous
voulons faire avec lui dans : La
rencontre personnelle du Christ – l’accueil - sortir, aller vers –
l’eucharistie dominicale missionnaire – les petites fraternités missionnaires.
L’essentiel étant d’être tournés vers ceux qui ne le connaissent pas, et
pas d’abord entre nous. Suivant nos lieux, cela pourra passer par notre
implication pour ouvrir l’église et la maintenir propre, le verre
de l’amitié à la sortie de la messe, les parents qui s’invitent pour
l’éveil à la foi de leurs petits, le souci d’être actifs dans la vie
municipale, associative, les medias, dans le sens de l’évangile, et tjs accepter
de se former. Je vous assure, jusqu’à 80 ans on peut encore
s’améliorer, et même bien au-delà !
Mais
surtout il y a la prière, essentielle,
indispensable. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronne des missions sans
avoir quitté son Carmel, alors qu’elle était malade, disait : Je marche pour un missionnaire. Prier
pour devenir justes, ajustés au désir de Dieu de partager son amour. Il
faut fatiguer Dieu avec nos prières. C’est faire davantage pour le monde que de combattre. Prier pour
se mettre en état de mission. Que chacun, en nous voyant, se dise :
moi aussi je suis aimé par Dieu. Comme
Marie, tellement habitée par la joie de Dieu en elle, elle court partager
son bonheur : le Seigneur m’a montré
sa miséricorde. Saint est son Nom !
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