lundi 20 novembre 2017

Homélie du Père Jacques PISSIER - 33 ème dimanche du temps ordinaire - 18 novembre 2017


Ne croyez-vous pas  que cet évangile se passe sous nos yeux ? Jésus parle de lui qui reviendra à la fin des temps : voilà un homme qui part en voyage, il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens, à chacun selon ses capacités.

Regardons-nous : ne sommes-nous pas un bel exemple des serviteurs à qui Dieu a confié ses biens, chacun pour sa part, pour les faire produire davantage ?

Parmi nous des bébés nouvellement baptisés : ils ont reçu le don merveilleux de la vie et le don immense de l’amour de Dieu transmis par Jésus.

Des adultes  qui se préparent au baptême et à la confirmation et d’autres tout à la joie d’avoir reçu ces sacrements il y a quelques mois.

Des enfants qui grandissent, font leurs premiers pas dans la prière, et deviennent, avec l’Eveil à la foi, en famille tous pèlerins ; ceux du catéchisme qui se découvrent enfants de Dieu grâce à la Parole de Jésus que des parents leur transmettent.

Des   jeunes  de   l’aumônerie   Képhas   ont   tellement   donné   et   surtout   reçu   dans   leur pèlerinage à Lourdes qu’ils veulent continuer à développer leurs talents.

Parmi nous il y a ceux qui, dans leur vie quotidienne, annoncent par leur vie la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ : par leur capacité d’écoute, de compassion, d’entraide… solidaires comme   Le   Christ   partageant   notre   humanité ;  par   leur   dynamisme  d’organisateur, gestionnaire, entrepreneur, créateurs comme le Père, de bonnes conditions de vie, de justice, de paix ; par leur profession de service soutiennent, forment, accompagnent, créent des liens, mettent en relation, à l’image de l’Esprit Saint.

Dans notre assemblée, il y a ceux qui servent l’accueil, la Parole, la participation par le chant, la prière, la communion comme nous deux, prêtres, ceux qui offrent propreté, beauté, chaleur. Ceux qui n’ont que leur participation à offrir, se sont entraidés pour venir et portent dans leur cœur la prière de leurs frères. A chacun de se demander : quand est-ce que je fais fructifier tous ces dons du Seigneur, ou bien je les enfouis par paresse ?

Il   y   a   la   petite   équipe   du   Secours   Catholique,   trop   petite   pour   nos   groupements paroissiaux Agylus (La Chapelle saint Mesmin) et Ingré-Ormes-Bucy. Sa présence nous rappelle à tous que partager  avec   les   pauvres   nous   permet   de   comprendre   l’Evangile   dans   sa   vérité   la   plus profonde. Les pauvres ne sont pas un problème, ils sont une ressource (Pape François). N’aimons

pas en paroles mais en actes (Saint Jean). Plus nous accueillons en nous l’amour premier de Dieu, plus nous sommes poussés à créer de la compassion en faveur de  nos frères et sœurs dans le besoin.  En créant la Journée mondiale des Pauvres, j’invite l’Eglise tout entière à avoir les yeux fixés sur ceux qui tendent la main en criant au secours et sollicitent notre solidarité. Nous annonçons Jésus Christ chaque fois que nous accueillons comme le Christ les blessés de   la   vie,   les   personnes   en   précarité,   malades,   migrants,   délaissés   (Père   Blaquart   pour   le synode). 

Concrètement :

- Participons à la collecte et à la quête du Secours catholique. Proposez-vous pour aider.

- Enfants ou jeunes : quelle place  pourriez-vous faire aux moins doués, plus fragiles dans vos activités et vos jeux, au conseil municipal d’enfants.

- Dans les familles, groupes, équipes, services, paroisses, faites des propositions pour que les pauvres aient vraiment la première place. Écoutez-les et cherchez avec eux. -             -

-Personnellement, luttons contre les préjugés : le Secours Catholique en  a  affichés quelques-uns :

Vérifions si nous n’avons jamais répété ni même pensé l’un d’entre eux.

L’Amour du Christ nous presse.

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