Ils seront 34 à proclamer leur profession
de foi, demain à Saint Dominique, en Dieu le Père, son Fils Jésus Christ, en
l’Esprit Saint.
Quand je l’ai faite, nous disions, chacun notre tour la main sur l’Evangile
: Je renonce à Satan,
à
ses pompes et à ses œuvres et je
m’attache à Jésus-Christ pour toujours. Dans la profession de foi des futurs
baptisés, il y a cette question : Rejetez-vous
Satan qui est l’auteur du péché ? Oui, je le rejette.
Vous y croyez au Diable ? Le voir partout
ou bien le nier, c’est faire son jeu.
La Bible nous le présente sous la forme du
serpent tentateur, père du mensonge, qui fait passer un mal pour un
bien, meurtrier dès l’origine,
dit Saint Jean. Elle l’appelle Diabolos, le diviseur ou Satan, l’accusateur.
Si je le laisse faire, si je dis : juste un petit peu, car je suis toujours
libre de renoncer avec la force que Dieu me donne, il s’installe et insinue le
doute, le soupçon, la jalousie, la division en moi-même, la méfiance, même de
Dieu. Le contraire de l’amour. Jésus l’a
affronté bien des fois, depuis le désert jusqu’à la croix. Mais il n’a jamais
douté de son Père.
Mes amis, ne soyons pas de ceux qui sèment le soupçon
entre
nous,
qui
systématiquement critiquent ou répandent des calomnies ravageuses.
Dieu ne nous condamne pas, il nous protège
et nous met face à nos responsabilités : Méfiez-vous du Mauvais, il vous
entraîne sur un chemin qui vous perdra.
Une des pires injures que Jésus ait reçues,
c’est d’être traité de Satan, parce qu’il dérange. De retour chez lui,
l’opposition est violente : les scribes le traitent de possédé du démon, même sa
parenté, voisins, famille dont sa mère qui pourtant le connaît bien (!),
pensent qu’il a perdu la tête. Ils veulent le saisir !
Le pire péché : non pas douter de l’amour
de Dieu, tant la souffrance peut nous pousser à lui en vouloir, mais le refuser
clairement, refuser résolument son pardon.
C’est le péché contre l’Esprit. Ceux-là se
condamnent eux-mêmes, car Dieu ne condamne personne. Faisons la liste de ceux que nous condamnons, dans nos
familles, nos ennemis, les partisans d’une autre politique, morale, religion.
Nous sommes tous pécheurs, pécheurs déjà
pardonnés. Mais, est-ce que nous accueillons ce pardon de Dieu ? Le pape
François : Dieu ne se lasse jamais de pardonner,
c’est nous qui nous lassons de demander pardon.
Notre vie ordinaire est le lieu du combat,
un combat spirituel, contre le Mal.
Mais avec la force de Dieu manifestée en
Jésus, mort sur la Croix et ressuscité.
Jésus nous enseigne à demander chaque jour
au Père : ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Marie
est souvent représentée écrasant le serpent sous ses pieds, Eve nouvelle, qui a
toujours fait la volonté de Dieu. Si le vent des tentations s’élève, regarde
l’étoile,
invoque
Marie,
chantons-nous.
Nous
ne sommes jamais seuls dans nos combats
contre le mal, Jésus est toujours avec nous.
En chaque eucharistie, nous en rendons
grâce à Dieu le Père.
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